Moment de détente bien mérité.

Le retour de Silver au Japon n'avait pas réellement été couronné d'un grand succès. Oh bien sur, le jeune violoniste était heureux de revenir dans ce pays qui avait si longtemps compté dans sa vie, mais les choses ne s'étaient pas exactement déroulés comme il l'aurais espéré avec Ming. Le garçon en venais même parfois à penser avoir fait une erreur, sa décision de revenir à Ryoosei n'était finalement peut être pas la meilleure qu'il est pu prendre au cours de sa vie.
Loin de se laisser décourager, Silver gardait cette pêche, cette vitalité et ce bonheur de vivre qui lui était propre. A quoi bon se plaindre de choses futiles alors que la vie est suffisamment courte et éprouvante ?

Bref, vous l'auriez compris, Silver à malgré tout garder la tête sur les épaules et poursuivre ce qu'il sait mieux faire: profiter de la vie et être heureux.
Sortir, jouer du violon, s'envoyer en l'air…à l'âge de 21 ans, Silver connaissait bien ces tumultes de la vie pour avoir commencer très jeune.
Toute fois il n'en était pas moins un étudiant studieux et travailleur. Silver l'avait toujours été d'ailleurs. Très travailleur et attentif en cours, le garçon avait toujours figuré parmi les meilleur, et cela n'avais pas changer malgré le temps et la distance qui s'était écoulé.
Comme tous les Mardi, Silver avais cours de théorie musicale avec comme professeur ce cher Ming, à savoir son ex-mari. Les deux heures de théories musicales paraissaient interminable. Assis à sa table, Silver notais chaque dire de son professeur et amant sans recevoir la moindre attention, le moindre regard à son égard, comme si il n'était plus qu'un souvenir ou un fantôme du passé pour le jeune professeur. C'était blessant, humiliant même…
A la fin du cours, Silver sorti, jetant un dernier coup d'oeil en direction du professeur avant de traverser le couloir et de sortir de l'université, l'esprit encore bien tourmenter… Un tumulte de sentiments et de questions l'envahissaient. Pourquoi tant d'ignorances ? Pourquoi entre eux était ce impossible alors qu'ils avaient été si heureux ensemble ?

Les pas de Silver l'amenèrent rapidement jusqu'au parc qui se trouvait à quelques mètres à peine du campus universitaire.
Le sac sur l'épaule, Silver s'arrêta dans un passage, l'esprit complètement ailleurs, le regard perdu sur le sol, pensif.
C'est alors qu'il fut sortit de sa rêverie par un homme qui le bouscula légèrement, suffisamment pour le sortir de ses pensées. Silver sursauta légèrement, puis se tourna vers celui qui venais de le bousculer et esquissa alors un sourire, loin d'être dérangé pour si peu.

" Oh ne vous en faites pas ! j'étais moi même dans mes pensées…et je n'avais sans doute pas à stationner ici, c'est idiot, excusez moi."

Naturel, Silver reprenais du poil de la bête. Il n'avait aucune raison de paraitre triste. Non, cette époque était révolue, il avait changer et était capable d'affronter tout obstacle seul ! Souriant, Silver observa finalement le jeune homme qui lui faisait a présent face. Il devait sans doute être à peine plus agé que lui, de long cheveux d'une couleur assez spéciale, bleu…ainsi que de magnifiques yeux dorés…Un visage doux, agréable, chaleureux…Comment ne pas se sentir en confiance avec une personne pareille ?



hj: désolé c'est pas terrible, dur dur de reprendre le rp après tant de temps ^^"

" Oh ne vous en faites pas ! j'étais moi même dans mes pensées…et je n'avais sans doute pas à stationner ici, c'est idiot, excusez moi."

Cette réaction soulagea le psychologue. Les gens qu'il avait pu croiser dans ce pays de fous pervers le rendaient méfiants et il avait parfois peur de sur quoi il pouvait tomber. Mais pour ce coup, c'était un jeune homme plus jeune que lui, il supposait que c'était un étudiant vu les affaires qu'il portait. Ephaïs su lire su son visage que quelque chose le perturbait, il était habitué à devoir reconnaître l'état d'esprit de ses patients. Mais il n'en fit pas cas puisque le plus jeune se contentait de sourire. Ce devait être une personne d'assez forte qui voulait allez outre ses problèmes. Il aimait les gens comme ça, car non seulement ça lui faisait moins de travail mais en plus c'était bien souvent les gens les plus agréables. D'ailleurs, le sourire qui étirait les lèvres de son interlocuteur l'émouvait. Contrairement à ce que l'on pouvait penser, son coeur n'était pas si inaccessible qu'il ne le laissait paraître, juste une habitude du travail. Enfin, il n'allait pas rester planter là trois heures, et il ne voulait pas rater l'occasion de se faire une connaissance.

Ah, non... Je m'appelle Ephaïs, enchanté. Il s'inclina légèrement, d'un mouvement souple mais ferme comme on le lui avait appris dans sa famille noble. Si vous n'avez rien à faire et que vous êtes d'accord, je me permet de vous inviter à passer un moment en ma compagnie. Il triturait désormais une mèche de ses longs cheveux. Mais si vous ne pouvez pas, cela ne fait rien !

Il le regardait droit dans les yeux, profitant de cette occasion pour voir plus précisément à quoi il ressemblait. Jusque là, il savait que l'homme en face de lui avait des yeux bleus, profonds. Ses cheveux étaient d'une couleur sombre. Sa peau était opaline. Ephaïs le trouvait mignon voir même adorable. Il aurait eu envie de le prendre dans ses bras pour lui faire un câlin, afin de lui faire oublier tous ses problèmes, un câlin magique comme il aimait dire aux plus petits. Car oui, c'était un psychologue pas comme les autres, il ne se contentait pas de rester derrière un bureau non, il aimait le contacte et mettait tout son coeur dans se qu'il faisait. Parfois, un geste pouvait sêcher plus facilement les larmes d'une jeune filles, une mains sur l'épaule pouvait donner du courage au plus fort des hommes, un sourire pouvait rendre sa confiance à un petit enfant délaissé. Tout en gardant une certaine distance avec ces patients, il aimait à les chouchouter, les amener dans des endroits quand ils ne pouvaient le faire d'eux-même, il offrait un repas aux plus malchanceux. En plus des mots, sa gentillesse naturelle cachée par son air parfois froid soignait les autres de leurs maux bien plus que des cachets.

Quoi qu'il en soit, Ephaïs aimerait revoir ce garçon encore inconnu, non pas pour son travail ou pour être payé. Il serait bien plus mignon avec un vrai sourire sincère, les yeux pétillants de bonheur. pensait-il alors. Il passa son cartable derrière son dos, l'attrapant des deux mains, puis, une hanche gracieusement placée sur le coté, il ajouta :

Hm, je peux te proposer de rester ici, ou alors d'aller boire un verre, comme tu voudras. Personnellement, j'étais venu dessiner le paysage, croquer un peu de cette magnifique vue. Mais ça ne me derange pas de remettre ça à plus tard ! Il avait terminé sa phrase en lui offrant le plus beau de ces sourires. Mais comme je te l'ai déjà dis, si tu ne peux pas, ce n'est rien... C'est alors qu'il eu un déclique, une lumière s'alluma dans sa tête, illuminant de sombres pensées qui jusque là étaient restée cachées. Ah ! Ne croit pas que je suis un de ces pervers que tu trouves partout ici ! Je ne suis pas là pour te violer ou abuser d'une quelconque façon de toi ! Ses yeux étaient grands ouverts, laissant apparaître très nettement ses iris dorés légèrement affolés.

Lorsqu'il se mit à rire de si bon coeur, Eph' fut rassuré. Si le plus jeune avait pensé que le vieux monsieur était un psychopathe pervers à la recherche de proie facile, il l'aurait mal vécut. Car sa vie, c'était d'aider les gens à longueur de journée. Et non le contraire.

"Oh ne vous en faites pas !! je ne vous imaginais pas du tout comme un pervers, bien au contraire, vous semblez quelqu'un de très gentil et d'attachant ! Pour vous intéresser à moi avec tant de sincérité, je suis sur que je ne crains rien de vous, cela ne m'était même pas venu à l'esprit que vous puissiez me faire du mal."

Ces mots le calmèrent on ne peut plus. Et il sentit ses joues rougir alors qu'il lui disait qu'il s'emblait être "quelqu'un de très gentil et d'attachant". En effet, il n'avait pas l'habitude de paroles si famillière envers lui. Dans le monde des aristocrates, où il n'avait connu que la froideur de la noblesse, il était de vigueur que l'on devait garder une distance entre chaque personne, et rester le plus distingué possible, afin de ne pas "tacher" l'honneur de la famille. Oui, c'était le premier à lui dire ça si simplement, un grand sourire collé à son visage. Il revint ensuite à lui lorsqu'un écureuille lui attérit soudainement sur le haut de sa tête, le faisant faire une tête à la fois surprise et amusée. Il lâcha son cartable et essaya d'attraper l'animal. Mais ce dernier était trop rapide pour lui, lorsque Ephaïs referma ses mains au dessus de sa tête, le petit rongeur avait déjà sauté sur une autre branche. Le psychologue se mit à rire comme un enfant.

Voilà qui est rare, un animal qui me tombe sur la tête ! Il riait toujours. Se tenant le ventre, il se pliait légèrement en deux. J'ai du faire une tête trop bizarre, il m'a fait peur ! Puis il se calmait, reprenant doucement sa respiration. Bref, on va donc aller se caller dans un coin. Ne dit rien je vais t'amener dans mon petit coin secret. Il le regarda d'un oeil prudent. Tu ne dois le montrer à personne, je te fais confiance. Je ne veux pas que quelqu'un le découvre ! Puis il lui fit un sourire et lui attrapa la main avant de partir vivement vers son jardin secret.

Il avançait d'un pas enjoué, l'entrainant derrière lui. Ils rencontrèrent des gens tous différents. Certains les regardaient d'un air mauvais, d'autres semblaient presque attendris, et le reste s'en foutaient et s'occupaient de leurs gamins trop jeune pour les laisser cinq minutes hors de portée de vue. Certainement qu'on les prennait pour des étudiants en train de batiffoler dans cet endroit si paisible et romantique. Mais Eph' s'en fichait royalement. Riant, il avançait toujours vers son lieu à lui. Peut avant d'arriver au saule, il regardait si personne ne les suivait, prenant un air super suspect. Puis il poussait lentement les branches tombantes, les tenant afin que sa nouvelle connaissance puisse entrer sous l'arbre elle aussi. Une fois les deux dessous, il laissa tomber le tout.
La vue donnait sur le lac et les petites forêts environnantes. Ils étaient un peu plus en hauteur par rapport au reste du parc donc cela leur donnait une légère impression d'altitude. Il pouvait leur sembler qu'ils dominaient ce coin de nature. Mais ils étaients assez près pour voir les gens se baigner ou flâner à loisir. Il s'installa contre le tron sans rien dire afin de laisser Silver admirer le paysage comme il le souhaitait. En attendant, il commença à sortir ses affaires, soit un callepin à feuille blanche et une boite contenant des crayons de différentes épaisseurs, une gomme blanche, une gomme de mie-de-pain, sans oublier le taille crayon. Il disposa tout autour de lui, toujours silencieux. Puis, une fois que tout fut près, il lui adressa enfin la parole.

C'est un beau point de vue n'es-ce pas ?... On est isolé du reste, mais on voit tout. Personne pour nous deranger, pas d'enfants qui crie trop fort, trop près... Depuis que j'ai découvert ce petit endroit, je ne viens plus qu'ici. Sa voix était on ne peut plus douce, chaleureuse. Ses yeux exprimaient une expression très calme, et son visage semblait détendu. Vient t'assoire à coté de moi si tu veux. L'invita-t-il en souriant, tapottant le sol près de lui.

Le plus vieux semblait être attendrit par Silver, lorsque ce dernier lui demanda s'il était peintre ou autre. En tout cas, il était fier de lui, ce qui ce voyait grâce au sourire et à son regard triomphant qu'il portait. Il avait pu le surprendre, admirablement même, et cela le ravissait. Si le plus jeune n'avait pas réagit ainsi, ou s'il connaissait déjà ce petit coin de paradis, certainement qu'Ephaïs l'aurait mal vécut. Lui-même adore les spectacles comme ça, quand la nature nous montre ses plus beaux cotés, même s'il préfère quans cette dernière se déchaine et qu'elle fait éxploser les montagnes de feu, qu'elle tremble de colère, et qu'elle pleure de douleur à en submerger sa terre. Oui, la nature est une des forces qu'il appréciait le plus. Il y croyait comme certains croient en un Dieu. Ce coté dangereux qu'elle dissimule sous ses airs si paisibles le fascinait, et c'est que qu'il aimait chez l'homme. Autre raison qui a fait de lui ce qu'il est. Il aime découvrire le fond de chaque être, aussi hostile soit-il. Il lui répondit alors, d'une voix claire et posée.

Non, Silver, je suis psychologue à l'Université. Depuis deux jours maintenant. Avant j'étais spychlogue en pédiatrie, c'était plus speed qu'ici. Il commençait alors à croquer le décors, le lac et ses forêts. Il vit alors à ce moment là qu'une cascade trônait elle aussi, à quelques petits kilomètres. Mais j'ai toujours aimé dessiner continua-t-il, donc j'en fais un passe temps. C'est... Mon moyen à moi de me vider la tête... Sinon, je deviendrais fou avec tout ce qu'on peut me raconter. Il s'attaquait maintenant au détail des arbres. Son croquis se faisait à vive allure, montrant son habitude.

Le silence s'installait alors. On entendait juste les oiseaux piailler, le vent passer tout doucement entre les branches du saule, et en fond sonore on entendait les gens murmurer, la voix des plus petits se détachait du bruit de l'eau qu'on remue. Il aimait ce calme. C'était vraiment un petit coin qu'il adorait, qui l'appaisait. Et il espérait que son nouvel ami appréciait autant que lui. Il venait de finir son premier croquis, alors si changea de page. Il se tournait alors face à Silver et entreprit de le dessiner. Il a vraiment un très beau visage, ce serait un gâchit de ne pas le dessiner... pensait-il tout en commençant les premières esquisses. Concentré, il lui adressa toutefois la parole. Ses yeux félins se perdaient dans les traits fins du jeune homme en face de lui. Il détaillait la moindre courbe du regard. Le coins de ses lèvres se relevaient légèrement, il aimait dessiner les belles choses.

Et toi, Silver ? Que fais-tu ? Tu es étudiant ou est-ce que tu travailles ? Est-ce que tu as une passion toi aussi ? Il portait un réel interet à l'autre jeune homme qu'il appréciait déjà. Tu m'as l'air d'aimer l'art, n'est-ce pas ? Ta réaction me laisse penser ça du moins... Il relevait alors son crayon, remettant ses cheveux en place d'une main, le geste semblait machinal.

Eph' était fasciné par le jeune garçon près de lui. Alors comme ça c'était un musicien, et en plus qui avait la même vision de l'art que lui. Le jeune psychologue avait toujours aimé le violon, il aimait dans cet instrument sa façon de passer d'une mélodie enjouée à une plainte déchirante en seulement quelques notes. C'était à ses yeux un instrument magique. Étant petit, il rêvait déjà, se voyant en train de faire parler le morceau de bois aux formes féminines comme si c'était un être à part entière. Il avait toujours envié les violonistes qu'il pouvait croiser car, sa famille à lui été amouraché avec les instruments à vent. Par conséquent, Ephaïs s'était vu apprendre la flûte traversière. Il aimait cet instrument mais pas comme il aimait les instruments à cordes. Quoi qu'il en soit, le plus jeune le fascinait de plus en plus. Et cela devait se voir dans son regard doré.

Puis, alors qu'il leva les yeux pour regarder son modèle il remarqua que ce dernier regardait le portrait qu'il faisait. Depuis toujours, Ephaïs dessinait pour combler le vide de l'instrument dont il jouait. Il y mettait donc toutes ses tripes. Mais en plus de cette sensibilité et de la technique dont il faisait preuve, il utilisait aussi cette technique de psychologie à parler plus de puissance à ses travaux, et plus particulièrement dans les regards. Ce qu'il trouvait dans le regard des gens qu'il croquait, bien souvent des sentiments enfouis profondément et la plupart du temps cachés, il les retranscrivait sur le papier. Les personnes concernées pourraient donc y voir dévoilé ce qu'ils pensaient pourtant garder bien en eux. Le dessin qui représentait Silver nous regardait d'un air presque triste mais avec une pointe d'espoir. Le sourire habituel de l'étudiant était aussi représenté, laissant croire aux personnes en dehors de Silver que ce n'était qu'un portrait le représentant afin de sourire.

" Hey mais c'est moi ! Tu me dessine ? Je ne suis pas sur d'être un très bon modèle tu sais…" Lui avait-il dit en riant joyeusement avant de passer une main nerveuse dans ses cheveux.
Ah, tu sais, je trouve au contraire que tu es un modèle magnifique. lui répondit-il alors, jouant à son tour la carte de la franchise. Si je pouvais dessiner des personnes avec un si joli visage que toi tous les jours, je serai le dessinateur le plus heureux de cette ville. Enfin, tu dégages quelque chose qui me fascine en vérité. J'aime beaucoup. ajouta-t-il en ayant un sourire sincère collé au visage. Il posa son crayon et entreprit alors de lui ébouriffer les cheveux d'un geste amical. Pour ne pas te mentir, tout toi me fascines. Même si j'arrive à te cerner quelque peu, je reste pour moi un être vraiment mystérieux. En plus, j'aime la façon que tu as d'être si joyeux et agréable à vivre, alors que tu sembles pourtant intérieurement triste. J'apprécie beaucoup les gens comme toi.

En effet, Ephaïs croisait beaucoup de personnes psychologiquement instables dans son métier, mais la majorité d'entre elles étaie faibles et sans réel en vie. Certes c'était ce qui faisait son travail, mais c'était aussi les personnes plus faible. Ce n'est pas eu un problème avec ce genre de personne ne pouvant pas affronter la vie en face, mais lui-même ne concevait pas la vie ainsi. C'est pour cela qu'il éprouvait la question particulière pour les gens se battant contre leurs problèmes personnels.
Ceci dit, il changea de pages afin d'avoir une feuille blanche sous les yeux. Il entreprit alors de dessiner son nouvel ami en entier avec le paysage. On voyait apparaître sa silhouette très rapidement, et le paysage paru à la même vitesse. Le plus vieux souriait, dessinait sa passion, donc dessiner un modèle si beau dans un paysage idyllique comme celui-ci le rendait heureux.

Je tiens aussi à préciser, dit-il en riant, que non seulement tu as beau visage mais en plus, j'aime aussi les formes de ton corps. Mais ne va pas croire que je te fais des avances, hein. il riait désormais lui aussi de bon coeur, ce pliant légèrement en deux, un bras posé sur son ventre.

Silver ne s’attendais pas à être choisi comme modèle pour un artiste. Le garçon adorait l’art, c’était évident puisque lui même était un artiste ! Mais savoir qu’un dessinateur l’avais pris pour modèle était à la fois flatteur et embarrassant pour le garçon qui ne pensait pas en mérité tant ! Rougissant alors, Silver ne put toute fois s’empêcher de sourire aux premières paroles, très flatteuses du Psychologue, qui décidément, l’intriguais et l’intéressait au plus haut point.
Puis lorsque ce dernier termina ces quelques mots, le sourire de l’ange s’évanouit alors progressivement, tournant finalement le regard vers le lac face à lui, pensif pendant un très court instant. Cela se voyait tant que cela ? Sa tristesse qu’il s’éfforçais de cacher au plus haut point était visible si facilement ? Ou était ce le talent d’un artiste doué ou tout simplement d’un psychologue compétent qui ressortait ?
Sans doute était ce un mélange d’un peu tout. Silver faisait de grands efforts pour ne pas paraître triste. Sa façon de sourire, de se montrer heureux et de montrer comme la vie est belle était tout naturel chez lui, avec au fond de son coeur une tristesse et une blessure immanquable.

« Je...je te remercie. Je ne sais pas vraiment si tu as raison de te sentir autant fasciner par moi mais...je suis flatter de savoir que je t’intéresses à ce point. Pourtant je ne trouves pas avoir quoi que ça soit de spécial. Je pense même être quelqu’un de très banal ! «

A ces derniers mots, Silver se mis à sourire une nouvelle fois, avec ce sourire à la fois enfantin, doux et si pur.
Attiser la curiosité d’autrui. A croire qu’il était très fort à ce jeu, sans même le vouloir. Silver attirait, intriguait...et bien souvent, cela lui avait couté de nombreux ennuis. Dire qu’il était naïf serait sans doute un bien grand mot, très péjoratif, et pourtant vous ne seriez pas loin de la vérité. Silver se laisse malheureusement, trop facilement berné et en subissait durement les conséquences.

Le garçon observa une nouvelle fois Ephais qui termina ses propos d’une façon très inattendue, surprenant Silver qui, souriant, répondit immédiatement, outré mais surtout amusé par le manque de tact qu’avait le psychologue sur le coup.

« Quoi ?? mais dit...tu est sur que tu n’est pas un de ces pervers à la fois pédophile et psychopathe ??! Non parce que dans ce cas là je devrais commencer à m’inquiété sérieusement pour moi même ! Mais merci de ton compliment...tu n’est pas mal non plus ! ^^«

Silver se mis finalement à rire également, amusé par la situation et surtout par le magnifique rire qu’avait son compagnon. C’était agréable de rire...cela ne lui était pas arrivé depuis si longtemps.
Rien de bon coeur lui aussi, Silver se calma quelques instants plus tard, le sourire aux lèvres et quelques larmes de bonheur perlant au coin de ses yeux. Reprenant son souffle le garçon soupira finalement en disant ces quelques mots, se tournant de nouveau vers son compagnon.

«Pffiou...ça faisait une éternité que je n’avais pas rit de la sorte...ça fait...du bien ! «






hj: pardon pour tout ce retard !! j'espère que ma réponse te plaira quand même !

Ephaïs se sentait fier. Non seulement de la bêtise qu'il a osé sortir, mais surtout de la façon dont Silver en a rit. Un large sourire éclairait alors son visage, le regardant fièrement reprendre ses esprits. Il bomba légèrement le torse lorsque son nouvel ami lui dit que cela faisait longtemps qu'il n'avait par aussi rit. Lui aussi à vrai dire, mais c'était une autre histoire. Il était à présent détendu, il oubliait sa mauvaise journée, il était heureux d'être avec le jeune homme. Mais il y avait tout de même un "hic" dans ce petit paradis. C'était la façon dont Silver parlait de lui. Mais ne voulant pas casser l'ambiance euphorique qui régnait, il n'en fit pas de remarque.

Soudain, une idée lui vint en tête. Une idée totalement idiote qu'il adorait justement pour ça. Le psychologue, en dehors de son air détaché, calme et rassurant qu'il affichait en présence de ces patients ou de nouvelles rencontres, ou encore de son air hautain, froid et princier, était en réalité une personne qui aimait vivre, faire des blagues, s'amuser, jouer l'enfant gâté. Mais rare étaient les personnes qui avaient le privilège de le connaître ainsi. Car oui, l'étiquette l'obligeait à se tenir distant des autres personnes, et si on rencontrait un psychologue fou, certainement qu'on le mettrait lui à l'asile psychiatrique. Enfin, quoi qu'il en soit, il mit à execution son idée totalement... Folle.

Il se mit à regarder Silver d'un air qui se voulait méchant, mais toujours avec une pointe d'amusement. Puis il posa ses affaires de dessin par terre, près de lui, faisant attention de bien mettre ses crayons en sécurité. Il se mit alors par la suite à genou devant le plus jeune. Son visage se voulait torturé, ses traits se tiraient. Il mit une main repliée sur elle-même devant sa bouche, comme une de ces adolescentes malheureuse qu'il avait pu croiser dans son bureau. Des larmes perlèrent au coin de ces yeux, glissant silencieusement. Ephaïs n'était pas spécialement bon en théâtre, il avait juste appris avec le temps quelles attidudes avoir dans telle situation selon les personnes. C'était plus simple pour décoder les problèmes de ces patients.

Il secoua la tête comme s'il virait quelques pensées malsaines, déviant le regard sur le coté. En réalité, il faisait ça pour se détacher les cheveux. Ces derniers luisaient de chaque coté de son visage d'un reflet bleuté. Quelques mèches se colèrent à son visage là où les larmes forcée étaient passées. Puis, il regarda Silver.

Je... Je ne... Commença-t-il d'une voix faible. Je ne suis pas un pervers... Mais c'était tout à fait psychopathe ce qu'il faisait là... Je suis juste... Tu sais... Tombé amoureux de toi dès que nos yeux ce sont croisés... Il allait loin, oui, mais il était dingue tout simplement. Dingue, et intérieurement mort de rire. Il ferma alors les yeux, rejoignant ces mains contre son torse comme s'il sentait son coeur battre en une silencieuse prière. Pardon... Je dois t'importuner... Les larmes lui coulaient seules, du rire qu'il refoulait vivement. Embrasse moi... Lui murmura-t-il alors.

Il lui tendit les lèvres, le regardant d'un oeil presque clot. Il s'attendait à ce que son ami ne le prenne pas au sérieux, comme les pauvres à qui il avait déjà fais le coup. Au fond de lui, il avait envie de le faire rire, de ne plus jamais le laisser seul dans ses problèmes, et certes cette blague était de très mauvais gout, mais c'était une preuve de sa confiance. Il ne s'ouvrait et ne laisser pas voir le débile qu'il était en réalité à n'importe qui. Si Silver le prennait bien, c'est qu'il l'aurait compris, ou alors qu'il avait trop bien joué le jeu. S'il prennait mal sa mauvaise blague, c'est qu'il ne pouvait pas supporter plus de son caractère pourri. Il ouvrit un peu plus un oeil afin de pouvoir mieux jauger la réaction de son ami.

[Pas de soucis ! J'ai des soucis d'internet et en plus je passe mon bac là donc bon =3 Et ta réponse est génial t'en fais pas !]

D'une main douce et réconfortante, il décoiffa le plus jeune qu'il voyait paniquer. Son visage affichait un sourire qui se voulait gentil et rassurant. Ne t'en fais pas, je rigolais. Il se remit en position de dessin. Disons que je fais très souvent des blagues de mauvais gout, il faut rarement me prendre au sérieux. lui dit-il d'une voix presque inaudible, entre deux coups de crayons. Puis, d'une voix sincère, il lui demanda s'il n'avait pas trop parlé, ou s'il n'avait pas été trop loin. C'était un garçon formidable, et il ne voulait pas le blesser ou lui faire peur pour une de ces conneries. Bien que ça ne serait pas la première fois que quelqu'un le laisserait à cause d'une mauvaise blague.

En fait, c'était généralement ce contraste entre l'homme sérieux et sage psychologue, et l'homme fougueux et excentrique au naturel qui faisait un mauvais effet. Les gens au premier abord l'imaginaient toujours calme et serein, alors dès qu'ils découvraient qu'il était en réalité une boule de nerf, ils s'en allaient. Bref, dans tous les cas, Eph' n'était pas du genre à se laisser déprimer, et ce n'était pas cette pensée triste qui allait lui gâcher son petit moment avec Silver. En quelques traits, il dessinait un jeune homme ressemblant au jeunot mais une version de ce dernier qui faisait le pitre. Il rigolait fièrement quand il lui montra le résultat. T'as vu ! Même comme ça tu as la classe ! Il se mit à rire, mais pas trop fort, afin de ne pas perturber le calme régnant en ce lieu magique.



(je suis méga désolée de la longueur de temps de réponse et du texte... Mais c'est histoire de se remettre dans l'ambiance >< si le RP n'est plus d'actualité, pas de soucis, je comprendrai T.T)