Lascives Grisailles [privé Shiki Yamazaki] [Abandonné]

Grisailles…Les cieux parcourus de longs rubans noirâtres aux reflets irisés couvraient de leur regard sombre la ville de Ryoosei. Le vent glacial soufflait en de longues bourrasques, emportant pensées et parapluies, manquant de soulever bien des jupes de jeunes femmes effarouchées. La foule se pressaient, levant des yeux inquiets vers l’immensité menaçante. Les foulées étaient vives, saccadées, empreintes de l’unique idée d’aller se mettre à l’abri au plus vite.

Mâchouillement nonchalant. Les lèvres se tordirent en une moue lasse alors que les dents mastiquaient le chewing-gum au goût chimique. Une mèche rebelle vint fouetter le minois brumeux et le rictus s’accentua. Une main fine la délogea rapidement lui faisant retrouver l’équilibre précaire, coincée derrière son oreille. Puis dans un mouvement lascif, elle rejoignit la poche soyeuse d’un jean taille basse. Les talons de la Rose résonnèrent sur les pavés déjà humides des pleurs du ciel.

Le parc était tranquille et rares étaient encore ceux qui résistaient à la pluie qui ne tarderait bien plus. Quelques couples se bécotant sur les bancs, image intemporelle de l’amour, des enfants courants après le vent, attendant patiemment le déluge pour mieux sauter dans les flaques, des gens qui promenaient leur chien, au bout d’une laisse molle. La Rose les parcourait du regard ne s’y attardant que peu. Cela faisait près d’une semaine qu’elle était désormais arrivée à Ryoosei et l’étrange ambiance de la ville commençait à peine à diffuser en elle. Elle avait fait quelques rencontres dont certaines la marquaient encore. Pas encore d’amis mais des connaissances certainement. Des gens qu’elle aurait peut-être, un de ces soirs, envie de retrouver au détour d’une rue. Son sourire s’accentua alors que dans son esprit s’esquissait les flammes d’une chevelure rougeoyante.

En attendant, elle avait décidé de fuir les tourments des défilés, pour une journée au moins. S’étant levée tôt, elle avait enfilé sa tenue de sport et était allée courir deux interminables heures, se vidant la tête et s’empreignant de l’odeur de la ville. Cette atmosphère insolite où tous les maux du cœur semblaient trouver un baume doucereux l’étonnait encore mais elle se prenait quelque fois à y croire. A croire qu’un jour, son cœur cesserait lui aussi de saigner sur cette silhouette océan. Revenant de sa course, elle s’était délassée sous une douche glacée avant de s’habiller d’une tenue passe-partout, à savoir un jean, un débardeur blanc translucide et une veste de cuir brun. D’humeur lascive, elle était à nouveau ressortie.

Son agent avait déjà fait sonner plus d'une fois son téléphone, mais sans le moindre regard, elle l'avait éteint avant de le jeter au fond de son sac à main. Complice de ses faits, et pourtant heureux de la voir si vivante depuis peu, son fidèle chauffeur l'avait conduite au gré des ruelles. Le regard de la Rose avait glissé sur la ville humide et grise. Puis, mue par un élan qu'elle n'aurait su expliquer, elle était descendue de voiture devant un parc minuscule, entourée de barrières blanches. Le paysage était étrange, trop parfait pour être réel, comme tiré de ces nouvelles à l'eau de rose dont se délectaient les jeunes filles. Ricky en avait rit avant de s'enfoncer dans l'écrin de verdure.

Le sourire de la Rose s’étendit. Ses azurs comme épurés depuis son arrivée à Ryoosei, brillaient d’un éclat serein alors qu’elle apercevait du coin de l’œil les gardes du corps qui veillaient sur elle. Elle leur avait demandé de se faire distant et de n’intervenir que si les paparazzis et autres sangsues se faisaient trop présents. Mais le mauvais temps avait dû les faire renoncer car pas l’ombre d’un objectif ne se profilait à l’horizon. La jeune femme se fondait totalement dans la foule, si bien sur on oubliait sa fabuleuse beauté qui malgré tout ne cessait d’accrocher les regards.

Autour d’elle, le parc s’ouvrait en une pelouse verdoyante piquée de minuscules fleurs blanches qui tendaient leurs pétales immaculées aux cieux grisonnants. Ricky s’installa donc sur un banc le long de la promenade et croisa ses jambes fuselées. Ses bras rejoignirent le dossier du banc et comme n’importe qui d’autre, elle se laissa aller à ses pensées. Quelqu’un oserait-il troubler la tranquillité de l’unique Rose ou passerait-elle ces instants, seule, à contempler le paysage ? Elle n’aurait su le dire mais qu’importe l’alternative, elle saurait en jouir.

Shiki avait attendus le week-end avec impatience en raison que son boulot le rendait de plus en fou avec tous les élèves pris a fumer des trucs aussi étrange que tous le monde fumais en dehors, le jeune homme se mit alors a prendre une bonne douche et resta sous l'eau très longtemps aussi pour bien se détendre. Il en ressortit vraiment mieux et tous propre pour retourner dans sa chambre et prendre une tenue sombre avec une chemise noir et un pantalon de la même couleur et alla manger un repas assez rapide ou plus un café en faite.

Il monta alors dans sa voiture de sport noir décapotable avec son chien a l'arrière et pris la direction de la ville pour se détendre, il prit alors la direction des boutiques pour acheter des livres ou autres dans le genre. Shiki est dans le genre a aimer les livres et puis la soirée se termina dans un bar, il laissa son chien garder la voiture et entra dans le bar qui était quand même assez peupler afin de prendre place sur une table vide écoutant la musique en même temps dans se lieu calme, le jeune homme regarda a se moment là un assez beau mec venir vers lui et demanda se qu'il pourrait lui servir et Shiki lui répondit avec une voix toujours neutre :

"Je prendrais une vodka orange, puis pourquoi pas une bouteille entière de vodka avec merci."

Le jeune homme se mit a boire sans parler pour autant, mais se demandant ou pourrais aller notre jeune ami pour se détendre encore même si a coter du bar se trouvais un parc pour sans doute changer un peu de lieu, après tous Shiki aime bien se genre d'endroit et se fut l'endroit choisis. Il paya son verre après avoir fini et pris la direction de la sortit quand des voyous se trouvant par là se mit a harceler une fille assez jolie, mais notre garçon ne pouvais pas vraiment laisser faire sa et pris la direction du conflit, enfin la suite ne sera pas décrit pour cause de scène trop violente. Shiki avait réussi a tous faire pour qu'elle soit sauve, puis elle partie en le remerciant alors que le chef de groupe reviens a la charge, mais Shiki prit un panneau de Stop et l'arrache carrément pour frapper le mec avec qui fit un long vol pour tombé dans le parc ou il voulait aller et notre garçon se mit a chercher le mec par la suite.

Un homme seul, marchant la tête basse. Une femme tenant par la main un jeune enfant aux genoux écorchés. Un couple qui rayonnait de bonheur. Un homme volant….Un homme volant ?! Les sourcils de la belle se plissèrent en une moue surprise. Ses lèvres purpurines s’ouvrirent légèrement alors que son menton descendait de quelques millimètres. Les hommes ne volaient pas. Elle se redressa pour mieux observer le tas informe qui avait été le fameux homme volant. Ratatiné dans le gazon, ses vêtements avaient été sauvagement froissés et son visage portait les marques de violents coups. Elle crut y déceler la forme d’un panneau de signalisation mais secoua la tête. Personne n’était assez fort pour arracher un panneau et encore moins pour frapper un autre quelqu’un avec.

La Rose se leva, quittant son banc sans réel regret pour s’approcher de la loque humaine qui s’agitait à nouveau. Après un tel vol plané, il était encore vivant ?! Il était sacrément solide, le bonhomme. Ses talons hauts s’enfonçant quelque peu dans l’herbe humide, elle s’agenouilla près de lui. L’homme était quelconque si on oubliait les marques affreuses qui lui déformaient la mâchoire. Ricky jeta un infime regard à ses gardes du corps qui s’étaient approchés et qui désormais, observaient les alentours. Leurs statures brutes et masculines lui arrachèrent un sourire léger avant qu’elle ne reportât son attention sur le jeune homme qui émergeait à peine devant elle.

Il avait ouvert un œil et semblait observer un ciel qu’il ne voyait plus. Ses vêtements sans goût et les chaines en plaqué or qui pendaient à son cou trahissait son appartenance à une de ces bandes de voyous sans ambitions qui hantaient les rues de Ryoosei. Il avait dû draguer la mauvaise fille casée avec le mauvais mec. Néanmoins, la Rose, parfaite comme à son habitude, s’inquiéta pour lui. Après tout, il avait l’air d’avoir pris une sacrée raclée.

« Dites, ça va aller ? »

Le ton suave de la belle parvint à ses oreilles l’arrachant à sa torpeur. Il se redressa d’un bon et guetta le parc avec inquiétude.

« Non mais c’est quoi ce mec ! »hurla-t-il, en proie à une panique effrayante

D’une main mal-assurée, il se frotta la mâchoire passablement secoué par les coups qu’il venait de prendre. Il semblait de toute évidence ne pas s’apercevoir de la jeune femme qui se tenait près de lui et regardait hagard la promenade déserte.

Soudain, un jeune homme y fit son apparition, chose qui arracha à l’amoché un cri de détresse. Il fit mine de s’enfuir mais l’inconnu le rattrapait déjà.

Ricky se releva à son tour et sortit de la pelouse d’un pas lascif. Un règlement de compte n’avait rien d’intéressant mais elle devait avouer que si c’était bien ce jeune homme qui avait cogné l’autre, elle serait ravie de le voir en action. Vu la terreur qu’il provoquait chez le malfrat, cela ne pouvait qu’être divertissant. Elle s’écarta donc de quelques pas et observa la scène.

Il savait très bien que les gens autour de lui allait encore le regarder étrangement, après tous qui pourrais être aussi violent dans cette ville a part lui, mais d'un autre coter autant dire que Shiki ne changera jamais et il aime bien être comme ça et se fiche du reste du monde, bref pour faire un résumer des choses que notre garçon avait fait voyager un voyou dans le ciel. Shiki aime bien se genre de truc et ne contrôle pas trop sa force, enfin en se moment il chercha le gars qui était tombé vers le parc qui par chance étant pas si grand l'aide plus que bien, voilà pourquoi Shiki le retrouve très vite et notre blond a lunette bleu se mit a le regarder dans les yeux avec un sourire froid.

"Hum, tu va comprendre que faut pus jamais s'amuser a faire se genre de choses a une personne faible devant moi, après tous tu es seul coupable ici présente et je vais te donner un dernier coup de grâce. J'espère ne pus jamais te croisé dans un coin de rue ou un bar, mais bon je pense que tu a très bien compris."

Shiki ne mis pas longtemps pour redonner un coup avec le panneau, puis le regarda voler encore plus loin a se moment là pour alors prendre une cigarette dans sa poche pour l'allumer et tira un coup dessus, mais il tourna un peu la tête pour voir deux gorilles avec une jeune fille.

"Quoi, faut quand même pas que je m'occupe aussi d'eux là ? Je voudrais bien me détendre un peu ou alors trop demander, mais bon si sa commence déjà se matin sa donnera quoi se soir franchement."

Le jeune homme lâcha un soupire avec la fumé, puis pris la direction d'un banc et s'assit dessus pour ne rien dire ensuite.

Quelques paroles ou du moins une courte leçon de morale de la part du blond inconnu puis un nouveau coup de panneau. L’homme s’élança dans un vol plané tout aussi spectaculaire que celui qui l’avait amené aux pieds de Ricky.

Le regard de la Rose s’élargit trahissant sa surprise. Venait-il réellement de cogner le malfrat avec un panneau de signalisation ? La jeune femme détailla étrangement le blondinet qui tenait toujours fermement son arme improvisée. Sa carrure n’était pas exceptionnelle mais une puissance certaine l’entourait, telle une aura dangereuse. Ses azurs glissèrent sur son corps avant de revenir au panneau. Etait-il possible d’user d’un panneau de la sorte ? L’homme volant étant totalement sorti de son esprit, elle ne s’inquiéta même pas de son sort. Après tout, il l’avait certainement mérité. Mais tout de même, cogné avec un panneau…

Ricky eut un petit geste apaisant envers ses gardes du corps qui s’étaient sensiblement approchés à l’arrivée de l’inconnu bagarreur. Elle ne ressentait pas d’animosité réelle de la part de l’individu et pensait sincèrement ne pas craindre grand-chose à ses côtés. N'ayant pas entendu la remarque du blond, elle s’avança donc vers le banc où il s’était installé. Sa démarche languide faisait onduler délicieusement ses hanches rondes sous son jean. Attirante comme jamais, elle vint s’installer près de l’inconnu. D’un geste nonchalant, elle repoussa sa veste, laissant apparaître la finesse de son débardeur blanc. Ses lèvres esquissèrent un sourire amusé avant qu’elle ne prît la parole.

« Hé bien, je ne pensais vraiment pas qu’un panneau de signalisation pourrait un jour servir d’arme. Vous devez posséder une sacrée force. »

Ses saphirs, jusque là accroché au panneau de signalisation légèrement déformé par les chocs qu’il avait subi, glissèrent sur le jeune homme à ses côtés et se plongèrent dans le reflet de ses lunettes de soleil. Le sourire du mannequin se fit mystérieux et mutin. L’inconnu n’était pas dénué de charme. Ses cheveux blonds encadraient un visage fin mais masculin. Son menton franc trahissait un tempérament emporté mais que la jeune femme devinait juste. Ses lunettes, étranges par ce temps de pluie, dissimulaient son regard, la privant donc de pouvoir s’y accrocher. Elle fixa donc son image reflétée sur le verre sans tain avant de sourire à nouveau.

« Et cela vous arrive souvent de frapper de parfaits inconnus au détour d’une ruelle ? Ou êtes-vous le chevalier servant de toutes les demoiselles en détresse ? »

Le ton de la belle était suave et piquant, ponctué d’une touche légère d’amusement. Il fallait avouer que de voir un homme frapper tel qu’il l’avait fait un autre homme avait de quoi amuser ou du moins surprendre. Ricky sourit un peu plus, repoussant du bout des doigts une mèche rose qui lui balayait le visage. Ses deux gardes du corps, eux, se tenaient sur le qui-vive, prêts à réagir à la moindre frasque de l’inconnu. La Rose allait un jour les rendre fous à aborder les individus les moins fréquentables de la ville.

Le jeune homme avait quand même pus trouvé un moment pour se détendre, mais bon le temps est pas vraiment sa non pus que sa ne le dérange toujours pas, enfin notre jeune Shiki est sans doute le genre de personne qui presque rien ne peux déranger et il laissa les bruits de pas venir vers lui, mais encore une fois sans vraiment regarder de qui pouvais bien être les bruits et garda sa main sur le panneau. Shiki sentit qu'une personne se mit a coter de lui pour ne pas la regarder bien entendus sur le coup, puis faut dire que l'envie se trouvais très forte sur le moment présent et donc il entendit parler sur le coup pour laisser un léger silence au moment présent comme pour chercher ses paroles.

"Ils peuvent toujours service pour n'importe quoi, mais en effet faut avoir une très grande force pour que se genre de chose et je suis peux être une personne très étrange pour les autres dans votre genre."

Shiki se mit a faire un sourire vraiment très faible, puis se demande bien se qu'il pourrait encore faire dans la journée sous la pluie là, mais bon sans doute qu'elle allait pas le lâcher pour plusieurs raisons assez bonne ou peux être pas quoi que pense notre jeune garçon. Il l'entends encore une fois prendre la parole et lui laisse le temps bien entendus de finir ses paroles sans la couper encore une fois bien entendus.

"Je suis une personne qui ne contrôle pas sa force, mais pour se que tu viens de dire en second point crois pas que je suis le genre là, enfin j'aime pas être déranger. Il faut dire qu'il m'avait bien chercher se mec et autant pas croire, que je suis un gars qui accepte sans rien dire. Au faite, comment se nomme ta personne qui a une étrange sensation de me dragué là ?"

Le silence fut de nouveau mis entre les deux personnes, puis notre ami se dit au fond de lui que peux être qu'il pourrait rester là avec elle, mais juste un moment bien entendus pour ne pas la tenir pour lui rien d'autres et ensuite Shiki pourra se balader ailleurs.

» Le sommeil avant tout? {-PV Shara Lestlay-} ABANDONNE